28.02.1954 Faillite de JEZELIN-KLOTZ

1953 est une année désastreuse. Cette année commence de la même façon. Je n'ai pas encore pu savoir ce qui s'est passé, mais le fait est que le 28 février, tout sera confisqué par un huissier. Zie la saisie conservatoire. Les décorations de Noël produites ne seront donc pas mises sur le marché. Alfred se débat à nouveau, perd beaucoup d'argent et doit chercher du travail de toute urgence. La société JEZELIN-KLOTZ s'ajoute à la liste des problèmes qu'il doit traiter.

Une fois de plus, Alfred a du mal pour tout gérer. Il était occupé par 1001 choses à la fois chaque jour :

• Demande de permis de séjour pour l'Allemagne. Sans permis, il ne peut rien faire ici. Voir permis de séjour.
• Sonder le marché en Allemagne ou ailleurs pour trouver des possibilités de lancer une verrerie pour la fabrication de verre brut et de décorations de Noël. Pour cela, il fait de nombreux voyages en Allemagne.
• Passer des annonces dans les journaux et les magazines
  • pour obtenir un emploi et retourner travailler sous la direction d'un patron. Voir l'offre d'emploi.
  • pour reprendre une verrerie existante. Voir l'acquisition.
  • pour rechercher des opportunités d'investissement. Voir investissements.
• S'attaquer aux conséquences de l'affaire AJEKO (presque terminée), Gremoglass, Jezelin-Klotz.
• La rupture avec sa femme. Wilhelmina écrit à ses sœurs et à Fritz Jochmann sr. pour leur demander de ne rien dire à Alfred. Fritz répond très honnêtement et dit qu'il informe Alfred de ce qu'il répond. Il ne prend pas position et dit qu'il leur doit beaucoup quand il était en fuite des Russes avec ses 4 enfants. Il regrette beaucoup qu'il y ait eu une rupture, mais ne veut pas prendre parti (ce qui est également logique). Cependant, les sœurs de Wilhelmina lui remettent les lettres qu'elle envoie. Ainsi, il sait où elle habite maintenant car sa dernière lettre envoyée en recommandé est revenue avec le message que le destinataire avait déménagé sans laisser d'adresse. Dans les lettres à ses sœurs, elle écrit qu'elle a rencontré Louis Van den Bulk le 5 mars. Un veuf qui travaille dans les docks comme 'conterbaas' (contremaître). Le terme vient du contremaître français et est une traduction littérale. Le 14 avril, elle emménage avec lui au 26 de la Deurne Cogelsplein, où elle mène une vie heureuse, calme et paisible, sans doute aussi sans voyante. Avec ce que gagne Louis, elle peut bien vivre, mais pas de façon luxueuse comme avec Alfred. La tension entre elle et Alfred s'atténue. Alfred n'y comprend plus rien. Dans ses lettres à des amis ou simplement dans des notes, il mentionne les personnes qui ont conspiré contre lui avec sa femme et ce qu'il a vécu avec elle. Il en ressort l'histoire de la voyante dont il ne connaissait rien auparavant. Voir jalousie.